Un retour, éthiopien… Et beaucoup d’émotion.
J’ai lu les fleurs du lac d’une traite. Les souvenirs d’Éthiopie sont remontés avec beaucoup d’émotions. Notamment nos vacances à côté d’Harar sur les terres familiales où nous cultivions le café, le khat… 2 mois dans l’année dans les montagnes avec les paysans. Nous nous déplacions des heures à mulet pour arriver sur ce magnifique endroit. Perdu pendant la révolution. Pour en revenir à ton livre, l’excision est peu abordée et c’est important d’en parler. J’ai bien aimé le rythme de ton écriture. Très vite le cadre est posé et l’atmosphère éthiopienne est là avec des nuances parsemées à travers les pages, comme si tu étais habitée par cette culture. Chapeau ! Mebrat est une lionne, tu montres aussi à quel point les femmes infuent la transmission des coutumes. Notamment pour l’excision. Et le progrès passe par elles.
Bien sûr, je suis toujours touchée par les retours de lecteurs. Mais quand la lectrice est éthiopienne, et qu’elle reconnaît les paysages de son enfance, c’est une émotion particulière. « Comme si tu étais habitée par cette culture »… Plus qu’un retour de lecture, c’est comme une « reconnaissance », je veux dire par là, comme un « assentiment », et ça… Ça me comble. Je suis très touchée. Merci chère Senaf d’avoir ressenti à quel point une part de moi est à jamais imprégnée de ton pays.
Les Fleurs du lac existent désormais dans leur version anglaise : The Flowers of the lake, disponible en ligne. On peut également le commander en librairie.