les Fleurs du lac en Casamance…

C’est avec énormément d’émotion que j’apprends que mon roman Les Fleurs du lac, est arrivé au lycée de Cabrousse en Casamance, au Sénégal. En effet, ce pays fait partie de ceux qui pratiquent encore l’excision, et ce, même si la pratique y est interdite depuis une vingtaine d’années. Certaines traditions sont difficiles à combattre. Ainsi, comme dans de nombreux pays, c’est dans le milieu rural que l’on a encore le plus recours à cette mutilation, en cachette.

Je pense à toutes ces fillettes, toutes ces femmes, à l’image de Ma Awa Maiga, 17 ans  : « Cela me fait toujours mal de penser à ce que j’ai subi. Cela me traumatise toujours, j’ai souvent des douleurs et cela m’empêche d’aller à l’école. » (reportage France 24 ). Je pense aussi à toutes ces mères qui n’osent pas aller à l’encontre de la tradition. Et puis à toutes celles qui luttent, aux hommes également, qu’il ne faut pas oublier. Leur rôle est essentiel.

Et je me mets à rêver… Et si Mebrat, héroïne du roman, « la Femme-Lumière » pouvait les aider… Elle a déjà sauvé une petite fille à Djibouti, je le sais. Peut-être en sauvera-t-elle d’autres ?

Il faut croire en la magie de l’écriture, et de la lecture. J’y crois.

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *