Les Fleurs du lac et vous…

Raconter une telle déchirure avec autant de « poésie » et de respect de toutes les personnes quelles qu’elles soient.. chapeau bas 👏 j’ai en même temps voyagé. J’ai adoré votre bouquin et suis bien désolée de n’avoir pu venir vous rencontrer lors de votre visite au Havre. En attendant, continuons de soutenir ce long combat.

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Lorsque j’ai fini ma lecture, j’ai ressenti le besoin d’écrire immédiatement toutes les émotions qui se mélangeaient en moi.
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Nous suivons Mebrat, une jeune éthiopienne qui habite un village pratiquant malheureusement encore l’excision. Elle va finalement s’opposer à cette tradition et nous allons suivre les évènements futurs.
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Avant que j’ouvre ce livre, je n’avais aucune idée de ce qu’était l’excision, j’ai du me renseigner. De nos jours, il devrait pourtant être primordial de savoir ce que vivent encore des milliers de femmes dans le monde. Comme nous l’explique si bien Christelle Angano, il n’y a pas qu’en Éthiopie que l’excision perdure.
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Cette histoire et la vie de Mebrat sont absolument incroyables. Les personnages sont tous uniques en leur genre. J’ai, durant toute ma lecture, imaginé chacune des phrases, magnifiquement bien écrites, dans mon esprit.
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Ce livre détrône officiellement tous ceux que j’ai pu lire jusqu’à présent. Un immense bravo à Christelle Angano ! Ce roman est un chef-d’œuvre, une pure divinité 💎❤️

Je ne sais que dire à la lecture de ce coup de cœur, qui ressemble à un vrai « coup de foudre ». je suis très émue et fière d’être à l’origine de cette émotion. Je vous remercie Anne pour ce retour qui me touche infiniment…

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Dans « Les fleurs du lac », Christelle Angano s’attaque à un sujet hautement sensible: l’excision. Mais elle le fait sur de bonnes bases, d’abord parce qu’elle connaît pour y avoir vécu le pays dont elle parle, ensuite parce qu’elle a évité avec brio le piège du manichéisme. Il s’agit à vrai dire autant d’un roman que d’un plaidoyer, expurgé de tout voyeurisme. Il fallait pour cela comprendre le pays de l’intérieur, sa culture, ses règles, écarter la tentation du jugement, porter sur les héros du livre la même empathie. Ceux-ci sont victimes de traditions séculaires qu’un membre, puis deux, puis trois…, de la communauté entreprennent un jour de bouleverser (à quel prix !) quand elles/ils les jugent obsolètes. Christelle Angano a parfaitement compris la complexité de la mécanique sociale en jeu, de sorte que le regard qu’elle a posé sur ses personnages frise parfois la sociologie. De sorte aussi qu’elle a laissé à chacun sa part de dignité.

Denis Brillet, auteur

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Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir et il est recommandable au plus haut niveau.

Félicitations.

Le Dr Morissanda Kouyaté est le médecin exécutif du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles.

Vous pouvez imaginer à quel point ce retour est important pour moi !

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Dans le monde, une fillette es excisée toutes les dix secondes «

En Éthiopie toutes les femmes sont excisées, c’est une coutume. On doit le faire.
Mais un jour, Mebrat refuse. Elle est excisée, sa fille aînée aussi mais pour cette deuxième fille ,Shoaye, elle ne veut plus de ce barbarisme. Elle veut que sa fille soit une femme à part entière. Elle refusera de remplacer sa belle – mère qui est l’exciseuse attitrée et qui va devoir arrêter après des années de travail .
« tu seras une femme fière et entière »
Non, on ne te coupera pas.
je n’ai pas eu ce courage pour ta soeur, je l’aurai pour toi. Je n’ai plus peur.»

« Les fleurs ne sont pas faites pour être coupées »
Son mari est à ses côtés. le village va se liguer contre elle. Ce sera long, mais elle luttera contre tous. Peu à peu d’autres personnes la suivront.
Shoaye adulte, deviendra médecin. Elle proposera aux femmes mutilées une reconstruction de leur intimité.
Un sujet malheureusement encore d’actualité de nos jours, que l’auteur aborde avec délicatesse , sans jugement, juste des faits.
J’ai aimé ce livre, le sujet est fort mais l’auteur a su nous plonger dans ce pays aux couleurs chatoyantes et aux odeurs de café grillé malgré le sujet du livre.
L’excision est un acte grave, il faut continuer à informer , et à faire prendre conscience qu’il peut être abandonné, le chemin sera très long…

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Les personnages de ce livre si important m’ont permis de trouver l’écoute et les mots justes et face à une jeune maman d’une fillette de 20 mois qui a fui la Mauritanie pour éviter que sa belle mère fasse subir cette mutilation à son enfant.

Merci Valérie pour ce témoignage. Il est assez bouleversant pour moi. Que mes personnages aient pu t’aider, et surtout aider cette jeune maman, me trouble au plus haut point. Chère Valérie, je serais ravie d’offrir mon roman à cette jeune maman…

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Très sensible à votre démarche, je viens à vous remercier chaleureusement.

Le combat de Mebrat contre l’excision participe pleinement aux actions que je conduis contre ces pratiques insoutenables. En France comme partout dans le monde, les mutilations sexuelles féminines sont des atteintes inadmissibles à l’intégrité et aux droits fondamentaux des femmes et des petites filles.

En France, l’excision concerne entre 40 000 et 60 000 femmes.

Marlène Schiappa

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Je viens de terminer ce très beau roman de Christelle sur l excision. N hésitez pas à le lire et à le faire circuler. Pour le GAMS également dont c’est le combat.

Marie-Jo Bonnet, spécialiste de l’histoire des femmes.

Je suis très fière de ce retour. Une spécialiste de l’histoire des femmes et de la résistance… pour une histoire de femmes qui résistent.

Merci Marie-Jo d’avoir fait le voyage et d’avoir passé du temps avec Mebrat et ses ami(e)s.

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c’est un roman engagé contre l’excision, militant sans être juge
c’est un voyage vers l’Ethiopie, l’auteur nous invite au voyage dans de superbes descriptions…
c’est aussi l’histoire d’une femme courageuse, soutenue par un mari aimant, portée par l’amour de ses filles…
J’aime de plus en plus la plume de Christelle Angano qui évolue au fil de ses romans. Elle est de plus en plus fluide et en même temps de plus en plus descriptive. Je trouve qu’on voyage vachement sur le dernier, vous avez une belle capacité à décrire les choses pour qu’on les visualise. J’adore.
c’est un livre que j’ai envie de partager avec mes amies, mes sœurs, mes nièces mais aussi avec les hommes autour de moi. Ce livre invite au partage, à la discussion.

Merci pour ces beaux compliments. Et le fait de lire que ce roman invite à la discussion et au partage me comble d’aise…

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Quand j’ai reçu ce livre, j’ai laissé celui en cours tout juste commencé.
Il me tardait de savoir comment Christelle Angano, qui avait déjà traité avec sensibilité et pudeur des sujets délicats comme le handicap et la perte d’un enfant, allait s’y prendre à propos de l’excision.
Ce fléau qu’on imagine, à tort, lointain et dont, il faut le reconnaître, on ne se sent pas d’emblée concerné, même en tant que femme.
Une fois de plus j’ai été touchée par la plume de l’auteure, qui met toujours la même volonté à mettre en lumière un sujet qui semble la concerner de près, quand ce n’est pas directement.
Toujours avec humanité et retenue, ici grâce à un mélange dosé entre les descriptions détaillées d’un pays auquel on la sait très attachée, l’Éthiopie, et l’envers de la carte postale.
On la sent proche et solidaire de ces femmes mutilées dont elle contribue avec cet ouvrage à faire connaître la situation pour mieux les défendre
Sans jamais porter de jugement.
Ces femmes courageuses qui vont, malgré tous les risques encourus, à l’encontre d’un rite ancestral bien ancré dans les diktats socio-culturels, pour l’éradiquer.
Délicat, optimiste, lumineux et nécessaire sont des adjectifs que j’utiliserais pour qualifier ce livre qui porte brillamment une cause.
Sans occulter l’idée que le combat n’est pas terminé, l’auteure distille toujours des notes d’espoir qui se caractérisent ici par l’évidence d’une prise de conscience collective en progrès, y compris de la part des hommes.
Un livre à lire absolument.

Merci Stéphanie pour ce retour…

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Un très beau plaidoyer contre l’excision, sans haine ni voyeurisme. Des personnages courageux, combatifs mais bienveillants, qui font avancer leur cause, sans violence.

Avec en prime un très beau voyage en Éthiopie.

Bravo.

Merci Béatrice…

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