Ce n’était pas le hasard
Tel est le titre définitif de mon prochain ouvrage à paraître à La Rémanence. Par avance, je remercie mon éditrice, Mathilde Palfroy, d’accepter ce nouvel ouvrage, en toute confiance.
On pourrait penser que Ce n’était pas le hasard est une « suite » de De Vous à Moi. Ce n’est pas le cas. Bien sûr, les deux ouvrages sont autobiographiques, dans le sens où je parle de ma famille ; de mes enfants. Mais la comparaison s’arrête là, à mon avis. Oui, De Vous à Moi, n’était pas à proprement parler un ouvrage littéraire. Non. Il s’agissait de mon journal. Je l’ai écrit « pour moi », sans imaginer qu’un jour, il serait publié. Écriture à la première personne, antalgique : j’écrivais pour moi.
Ce n’était pas le hasard est écrit pour être proposé à la publication. Je n’écris pas pour aller mieux ; j’écris au contraire parce que je vais bien.
J’écris pour être lue, et surtout pour témoigner.
Pour avertir aussi.
Juluan, mon enfant de la nuit ; Mélina, ma princesse baroque ; Léo mon complice de tous les jours, Erwan si tendre et si présent, mes enfants de la tempête…
Vos angoisses, vos souffrances, nos souffrances, ton absence… ne sont pas les fruits du hasard. Non, ne sommes pas les victimes de la malchance. Non vous êtes les victimes d’une molécule, le valproate de sodium. Vous êtes ce que l’on appelle des « enfants-dépakine ».
Ce n’était pas le hasard !
Nous ne sommes pas « maudits », pas de mauvaise fée non plus. Non, c’est une histoire « de chimie », quand les hommes jouent aux « apprentis sorciers ».
Ce n’était pas le hasard. Nous pouvons donc aimer la vie, croire en elle et ne plus avoir peur. Enfin…
