D’encre et de pierre

Extrait du préambule :

J’aime les artistes. Je les ai toujours aimés. ils ont en eux ce petit “quelque chose” qui me fas-
cine. Le talent, certes, mais surtout cette étincelle, cette vision, qui précède la création. Aujourd’hui, un nouvel artiste me rejoint.

Mon père.
Oui, le sculpteur Petrus est le premier artiste de ma vie. Enfant, adolescente, quand j’allais chez lui, en vacances, j’aimais le regarder sculpter. Je cherchais à comprendre, à saisir l’”étincelle”. Ses sculptures ponctuent mes souvenirs. Le baiser renversé, Orphée et Eurydice, Antigone, et toutes les autres… Je vous invite à découvrir son site, elles sont toutes là.

Beaucoup plus tard, j’étais adulte, j’ai eu le privilège de dormir dans son atelier, au milieu de ses sculptures. C’était à Bastille. Un lampadaire éclairait l’atelier de sa lumière jaune.

Quel cadeau il m’a fait là ! Cette nuit-là, pour la première fois, j’ai eu envie d’écrire. Quelques mois plus tard, je publiai mon poème Farandole.
D’encre et de pierre…
Cet ouvrage est celui d’une rencontre, celle d’un burin et d’une plume.
Merci papa d’avoir accepté de me confier ces trois sculptures magnifiques, et d’avoir accepté que je dorme, une nuit, entourée de tes sculptures.

Peut-être y avait-il dans la poussière de la pierre, de la poussière d’étincelle ?

D’encre et de pierre paraîtra à la fin du mois d’octobre aux Éditions de la Rémanence