Julie Anne…
Ce que j’aime chez Julie Anne, c’est qu’elle a plusieurs vies, comme les chats. Certains d’entre vous la connaissent peut-être…
Après avoir connu deux expériences malheureuses en édition (sous les titres La dame de Fécamp puis Une sonate et la dame de Fécamp, je suis heureuse de la confier, enfin, aux Éditions In Octavo.
Ce roman, (comme tous les autres, me direz vous) est important pour moi. D’abord parce que c’est le premier… Mais pas seulement.
Je veux, à l’occasion de cette publication, remercier l’auteur Henri Girard. Il a été celui qui m’a donné envie d’essayer. Il m’a donné cette confiance en moi, si nécessaire, pour oser proposer un texte à l’édition. Oui, cette quatrième de couverture qu’il a accepté de rédiger pour moi à l’époque, est très importante.
Merci Henri. Pour ta bienveillance et tes conseils éclairés. Comme tu le vois, j’ai écouté tes conseils et j’ai appris : la patience.
Et elle est récompensée.
Enfin, je voulais remercier Nathalie Jaussaud-Obitz qui a accepté de joindre à mon roman Farandole, un poème écrit il y a longtemps. Les deux, poème et roman, sont dédiés à mon père, le sculpteur Petrus.
La fugue de Julie Anne !! Mais quelle mouche a t’elle piqué cette personne bouleversante avec sa chevelure de feu … Dès les premières phrases de ce roman de Christelle Angano … Dès les premiers »maux » ,me voilà emporté dans un tourbillon , au son du boléro de Ravel, cette fuite qui me conduit au hasard des rues de Caen , cette rencontre avec le monde discret de la sculpture , ce corps à corps avec ce violoncelle qui me donne au rythme des notes musicales , cette envie de liberté … Où m’emmènes tu Julie Anne ??? … Je donnerais bien ma main, à Julie Anne , mais elle glisse , elle fuit …Je cherche son regard … En vain … Ici à Etretat … Là, à Fécamp … Où une Statue …La Dame de Fécamp » tourne le dos à la Mer … A l’espace marin …
Assis sur mon banc, aux côtés de la Dame de Fécamp .. Face à la mer , je tourne la dernière page de ce roman , je regarde la digue qui fuit vers l’horizon et venant du bout de la jetée , un son de violoncelle me parvenait …Comme un air de fugue de Julie Anne …C’est un beau livre , oui mais je n’en soufflerait point le secret …Que seul le roman de Christelle Angano peut dire ..
Merci pour ce retour, très… poétique. Julie Anne est insaisissable… Comme des notes de musique dans le vent.