Ce n’était pas le hasard

Le tapuscrit de Ce n’était pas le hasard est enfin entre les mains de mon éditrice !

C’est toujours un moment à part. On se sent un peu dépossédé tout de même. Je remercie les Éditions de La Rémanence d’avoir accepté de m’accompagner dans ce projet. Un ouvrage peut-être un peu baroque, témoignage, réflexion, coup de gueule, déclaration d’amour aussi, surtout. À mes enfants, en premier lieu ; à la vie aussi, contre vents et marées. Entre l’épilepsie qui a empoisonné mon enfance et la dépakine (c’est-à-dire ceux qui me l’ont prescrite) qui a empoisonné mes enfants, il y a un chemin.
Et la mort d’un fils. Une mort qui change d’acronyme. ce n’est plus une MSIN (mort subite et inexpliquée du nourrisson) mais une MSN (mort subite du nourrisson). Cela ne change rien, me direz-vous peut-être. Cela change tout, bien au contraire.

Maintenant que le temps de l’écriture est passé, va venir le temps de l’administratif, de la justice, si ce terme a encore un sens, avec l’envoi de mon dossier à notre avocat. Nous rejoignons officiellement les plaignants dans l’affaire de la dépakine. Pour cela, il était important que soit terminé le temps de l’écriture. C’est chose faite.

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