Marine Martin prend la parole… chronique « particulière »
Que feriez-vous si vous découvriez une vérité trop longtemps cachée et mettant potentiellement en jeu des milliers de vies ? Marine Martin, elle, n’a pas hésité.
Lorsqu’elle comprend que la Dépakine, le médicament qu’elle prend chaque jour depuis des années pour soigner son épilepsie, est la cause du handicap qui touche ses deux enfants et des milliers d’autres, elle décide de se battre. Commence alors une bouleversante aventure, faite de hauts et de bas, de victoires et de défaites, d’espoirs et de déceptions. Malgré les obstacles, Marine Martin tient bon. Et réussit, en quelques années seulement, à informer les patientes des dangers de la Dépakine, à faire changer les conditions de prescription de ce médicament et à mettre en place un fonds d’indemnisation pour les victimes. Plus déterminée que jamais, cette mère de famille entend bien aujourd’hui continuer le combat pour que de tels drames sanitaires ne se reproduisent plus.
Le récit poignant et haletant d’une citoyenne ordinaire devenue lanceuse d’alerte.
Ceci est une chronique particulière pour un livre particulier. Plutôt un relais, un passage de témoin, dans une course effrénée pour qu’enfin, un jour, on reconnaisse les victimes des anticonvulsivants et notamment de la dépakine. Le livre de Marine a ce mérite : il pose les faits.
C’est fort, violent, douloureux, rempli d’espoir, de désespoir aussi. Il y a de l’amour, de la colère, de la rage, de la joie, de la peur… Toutes ces émotions qui font l’Humain. Qui font que nous ne pouvons qu’être bouleversé(e)s par ces / ses mots / maux.
Alors, évidemment, je me suis reconnue dans beaucoup de pages. À au moins, une exception près, tout de même : je n’ai pas son courage. Parce que oui, il en faut du courage pour faire ce qu’elle fait, inlassablement, ici une réunion, là une famille à informer, à consoler, les rencontres, les débats, une famille à protéger, un couple à préserver… Ligne de front, ligne arrière… Marine est une guerrière. Une vraie.
Ce que je ne suis pas, moi qui ne peux que lui « offrir » mes lignes de mots, mes phrases « Coups de gueule, coups de cœur ».
Oui, il en faut du courage pour publier un tel ouvrage.
Alors, chère Marine, je te remercie. Merci au nom de mes enfants, au nom de tous les enfants, de tous les parents qui, enfin, ont une réponse à cette question « pourquoi » !
Merci surtout aux enfants que ton témoignage et toute ton, notre, action va épargner. Merci donc, et bravo !
Je me permets d’embrasser Salomé, Nathan et Florent, que je finis par avoir l’impression de connaître.
Et de t’embrasser toi.
Mes éléphants et mes pattes de mouche sont heureux de t’accueillir, de vous accueillir, la famille Martin et l’APESAC.
BRAVO !
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