De quoi ça parle ? Les Fleurs du lac
Ce roman est un peu « à part ». Je l’ai écrit pour rejoindre mes amies africaines (et pas seulement) qui luttent contre une tradition redoutable : l’excision.
Ce roman, publié aux Éditions de La Rémanence, vous emportera en Éthiopie, sur les hauts plateaux. Vous rencontrerez Mebrat et son mari Yared, un couple résolument tourné vers l’avenir et qui décidera d’affronter des millénaires de tradition en refusant de faire exciser leur deuxième fille, la petite Shoayé. Comment réagira le village ?
Pourquoi l’Éthiopie ? Parce que c’est un pays merveilleux, où j’ai vécu six ans. Cela a été un vrai bonheur pour moi, de retourner, le temps de l’écriture d’un roman, dans ce pays qui me passe si près du cœur.
Avec Les Fleurs du lac, j’ai rejoint le GAMS, une fédération qui n’a de cesse de lutter contre les violences faites aux femmes, contre l’excision des fillettes et les mariages forcés. Une fédération nécessaire que vous pouvez soutenir en allant découvrir leur site. Je retournerai bientôt au Havre, travailler avec le GAMS Normandie, présidé par mon amie Nafissatu Fall. Enfin, je suis très fière parce que Les Fleurs du lac est étudié aujourd’hui dans quelques écoles internationales, quelques lycées (dont le lycée Cabrousse, en Casamance) et surtout, surtout, je sais qu’il a sauvé une petite fille l’excision, quelque part à Djibouti. Sauver une fillette en écrivant un roman… Qu’y a t-il de plus merveilleux !
Je suis actuellement en train d’écriture la suite des Fleurs du lac, pour pouvoir retrouver mes ami(e)s d’encre et de papier.
En couverture, une très belle sculpture de Philippe Morel, que je vous invite à découvrir sur son site.