L’aventure de l’harmonica
Petite pause et flash back.
Cet été 2024 aura été une sacrée belle aventure ! Et là, j’ai envie de faire un petit point et de remercier toutes celles et ceux qui en font partie.
En premier lieu, merci aux lecteurs. Je reçois de très beaux retours au sujet de ce roman. Et c’est important pour moi.
je me suis amusée à retourner aux sources de ce roman. La première personne que j’ai envie de remercier s’appelle Marcel Dupuis. C’est lui qui m’a contactée il y a quelques années pour m’inviter à la cérémonie de la batterie de Merville. Ce jour là, une stèle était inaugurée, à la mémoire des déportés de Barneville la Bertan. Clara, mon arrière-grand-mère faisait partie de cette liste, la seule femme. C’est lors de cette cérémonie que j’ai décidé d’écrire sur elle. Et puis, bien sûr, et avant tout, il y a Suzanne, ma grand-mère, la belle-fille de Clara. Je dis toujours que c’est la femme de ma vie, et c’est vrai. Aujourd’hui, elle n’est plus là mais elle continue pourtant de me « porter ».
Deux autres femmes ont participé à cette aventure : Mathilde Palfroy, mon éditrice de La Rémanence qui a publié Une Lumière dans la nuit et Nathalie Jaussaud-Obitz, mon éditrice d’In Octavo, qui publie L’Harmonica le trombone et le parapluie. Elles m’ont fait confiance et je suis heureuse de partager tout cela avec elles.
Et puis, il y a tout ce qui est arrivé depuis. Vos retours, si chaleureux. Tout s’enchaîne : l’émission « Les Normands sont formidables » (merci Jason Grönert) qui m’a permis de présenter mon roman et de rendre hommage à Clara, et les salons qui m’ont invitée.
Et puis, il y a le Manoir d’Apreval et l’inauguration du banc du souvenir dédié à Clara. Merci à Agathe Letellier et Estelle Chevallier pour cette idée magnifique, pour leur accueil, pour la création de la bouteille de calva Une Lumière dans la nuit (quelle fierté ! et quel délice !). Allez y, allez vous asseoir sur le banc et déguster un verre de cidre, de jus de pomme ou de calva. C’est lors de cette journée que j’ai eu le plaisir de retrouver Marcel Dupuis et Neil Barber. Niel est un historien britannique. Il a interviewé des vétérans et étudié les actions de la 6e division aéroportée en Normandie pendant près de 30 ans. Au cours de cette période, il a écrit deux livres de référence, a travaillé comme conseiller sur des téléfilms et des documentaires et comme relecteur pour d’autres auteurs écrivant sur la division. Il est membre du comité du 9e Parachute Battalion Reunion Club et ancien membre du comité anglo-français du musée de la batterie de Merville. Et c’est lors de cette journée que j’ai eu envie de traduire mon roman, afin que Niel puisse le lire. Ce jour-là, il m’a remis un pin’s du 9 Bataillon, il nous a remis devrais-je dire, car ce jour-là, évidemment, Mélina m’accompagnait. Quelle émotion, cette « décoration ». En effet, c’est pour avoir porté assistance à des paras du 9è bataillon.
Si j’ai pu lui envoyer une version anglaise de mon roman, c’est grâce notamment à deux personnes. Mon éditrice, qui m’a cédé les droits pour une version anglaise et à la disponibilité de Martin Long, un auteur franco-britannique, publié lui aussi chez In Octavo. Il m’a fait l’amitié de relire et corriger ma traduction.
J’ai chroniqué deux de ses ouvrages : La Mémoire de l’oubli et La voleuse des marais. N’hésitez pas à découvrir mes chroniques sur ce site et encore mieux, à découvrir ses ouvrages.
Enfin, merci à toi, à vous (ce qui est pratique en anglais, bien que très difficile à traduire, c’est l’absence de différence entre tutoiement et vouvoiement) cher Neil pour votre (ta) disponibilité, ta gentillesse aussi. Merci pour ce joli retour et pour cette préface que tu as accepté de m’offrir. J’espère venir un jour dédicacer On a Glenn Miller tune à vos côtés, over the Channel.
Et puisque je parle de préface, merci à toi, Serge (Dutfoy) pour ta préface française et ton dessin, lequel restera dans la version anglaise.
Aujourd’hui, j’ai proposé le tapuscrit à quelques maisons d’éditions à Londres. On verra bien. quoi qu’il en soit, si (et c’est fort probable) je ne trouve pas d’éditeur (même si une préface de Niel, c’est mieux qu’un agent littéraire !), j’aurai recours à l’autoédition.
En attendant, c’est un autre ouvrage que je m’apprête à publier. D’encre et de pierre sera bientôt disponible. Et une nouvelle aventure commence, à La Rémanence. Mais, ça, c’est une autre histoire.