Lettre à Martin Long

Cher Martin,

Merci d’avoir créé le personnage de Marguerite. Il y a un « petit quelque chose » dans cette grand-mère qui m’a transportée. Elle m’a tellement émue que j’ai eu l’impression de la reconnaître. Et j’aime quand un roman me transmet cette émotion. Quand la plume touche le cœur.

J’ai aimé suivre Marguerite dans ce que l’on croit être des déambulations avant de comprendre qu’il s’agit en fait d’une quête. Bien sûr le cadre de ces déambulations (qui n’en sont pas vraiment) m’a beaucoup touchée. Carentan les marais, Sainte-Mère-Église… le « terrain de jeu » m’est familier. Cela a contribué à créer cette impression de proximité, si agréable et surtout si émouvante.

Je t’ai entendu présenter ce roman à de nombreuses reprises, puisque nous avons le plaisir de dédicacer ensemble. (Pendant que tu créais Marguerite, je créais Peter Gordon. Ils auraient pu se rencontrer. Je crois même qu’ils se seraient bien entendus.). Tu sers très joliment ces thèmes qui me sont chers, celui de la mémoire, de la transmission, du partage enfin. Un bien bel hommage à la vie, en cette période de commémorations.

Au moment je t’écris ces quelques mots, je réalise que le premier roman que j’ai lu de toi s’intitule La mémoire de l’oubli…, un titre en forme d’oxymore (à moins que ce ne soit l’inverse) que je t’ai un peu envié, dois-je l’avouer…

Décidément…

Christelle Angano

Avec Martin Long

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