La Mémoire de l’oubli. Petit retour (de voyage)
Une nouvelle enquête policière de l’inspecteur Tian Haifeng en Chine et au cœur du peuple Ouïghours.
Il est des ouvrages que l’on referme comme l’on rentre d’un voyage. Des romans qui vous déstabilisent, qui vous… dépaysent. La mémoire de l’oubli est de ceux là, une vraie découverte pour la lectrice que je suis et qui ne connait rien à la culture chinoise.
Lire La mémoire de l’oubli a donc été donc un véritable rendez vous « en terre inconnue », avec cette sensation si particulière, et ô combien agréable, d’être une routarde, confortablement installée dans mon fauteuil !
Alors oui, j’ai aimé, vraiment aimé ce roman, son intrigue, son univers, ses personnages. L’auteur « ménage » ses lecteurs, les « guide », tout au long de ce voyage. Il distille les informations qui « aident » le public et qui, en aucun cas, n’alourdissent le style. L’intrigue est palpitante, et que dire du dénouement, si ce n’est qu’il est particulièrement émouvant, comme un écho du magnifique oxymore qui compose le titre : La mémoire de l’oubli…
Pour finir, et c’est important, on sent à chaque page, la relation privilégiée que Martin Long entretient avec ce pays. Cela contribue certainement à donner à son roman cette « couleur » si particulière.