Des objets symboliques de l’histoire ont donné son titre au 4ème roman de Chris Angano, derrière lesquels se cachent des personnages attachants, et attachés à la musique, qui donne de la légèreté à un contexte de guerre douloureux. Peter Gordon, Emily, entre autres, ont connu le DDAY, et nous apprennent ici comment, à certains moments, on pouvait préserver de la joie de vivre, et des valeurs d’humanité et d’amitié.

Comme toujours chez l’auteure, flotte un parfum doux et apaisant, même / surtout, pour parler de sujets graves ou sérieux, une mélodie apaisante des mots, qui porte ici surtout de la nostalgie. Rien n’est pesant, au contraire, dans l’évocation de ces destins contrariés, ou malmenés, de ces vies un peu solitaires après avoir été solidaires, de ces amours ou amitiés qui ont trop attendu, mais qui sauront, peut-être, se retrouver, avant le grand saut.

Une lecture agréable, donc, malgré le thème du DDAY vers lequel je ne serais pas allée spontanément, si ce n’est par confiance en l’écriture de réconfort de l’auteure dont j’ai lu nombre de livres. Il est émouvant aussi de savoir que Christelle réinvestit ou reconstruit une histoire familiale personnelle, puisque Clara, son arrière- grand-mère résistante, revit à travers Emily.

Hongrie

Allez-y, (À Étretat) vous découvrirez des romans bien écrits relatant une partie de la vie de personnes chères a l’auteure, surtout une qui a agi et résisté à l’ennemi dans votre région. Son dernier, L’harmonica, le trombone et le parapluie termine un cycle, si on a lu les précédents, on y trouve des petits clins d’œil. Je n’en révèle pas plus, il faut lire. Chris Angano a aussi écrit Les Fleurs du Lac, un roman merveilleux sur les femmes et la solidarité qui existe entre elles face à l’indicible. Plus intime avec De vous à moi, la souffrance et la volonté d’être entendue d’une mère.

J’en passe, mais Chris Angano est sur place pour vous en dire plus sur ses ouvrages à découvrir sans tarder ! Alors foncez à Etretat !

Jackye

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 Après la lecture de la première page pris par la fiction on ne peut pas le refermer et on regrette que livre soit terminé. En cette période difficile ou souvent le pessimisme prend le pas sur l’optimisme, ce roman nous emmène sur des chemins inconnus et nous espérons que cette quête vers un amour impossible trouvera une fin heureuse. J’avais aimé le livre précédent, j’apprécie celui-ci, j’attends déjà le suivant avec impatience. 

Michel

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Ce roman nous plonge en plein débarquement au rythme du swing de Glenn Miller. Nous découvrons des personnages, tous attachants : Peter Gordon, le parachutiste britannique, Fanfan la mouche et ses parents, Emily la résistante… L’auteure rend ainsi hommage à son arrière grand-mère Clara qu’elle nous a présentée dans son ouvrage Une Lumière dans la nuit (Éditions de la Rémanence).
C’est à Étretat (où on a le bonheur de retrouver Julie Anne, personnage central de la Fugue de Julie Anne), que Peter des années plus tard, raconte son DDAY à Colette et Léo. Un besoin de transmettre, de raconter : la guerre, une France divisée mais aussi une d’amour hors du temps.
J’ai aimé ce livre tout comme j’ai aimé le Fugue de Julie Anne, publié également chez In Octavo.

Emmanuelle

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C’est un joli roman, bien écrit, riche d’anecdotes, de références historiques et musicales. Le plaisir de lecture est évident. le roman est dense, intéressant et nostalgique.

Claire

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C’est une belle histoire, avec des personnages attachants. L’écriture est tout en douceur, délicate, presque poétique.

Geneviève

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Comme un rêve inaccessible, l’auteure nous entraine dans le cheminement d’un amour impossible.

Christine

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